Le problème d’insécurité de toute sorte en Haïti engendre généralement des dégâts. Ces derniers, s’accumulent considérablement. Les citoyens sont aux bords du gouffre. Par mesure de précaution, ils s’empressent à la hâte de regagner leur demeure respective.
Le sentiment d’insécurité peut être individuel ou collectif, il combine le danger réel ou imaginé et la perception de sa gravité. Les éléments perçus comme angoissants peuvent varier d’un pays à l’autre. Dans notre pays, le problème d’insécurité crée un sentiment de peur et d’angoisse chez les citoyens. Ils se demandent en dépit de toute cette dérive, s’ils doivent vaquer à leur occupation ou rester chez eux. Parmi les éléments connus comme cause d’insécurité et faisant fréquemment débat, on peut citer le chômage, la délinquance juvénile, l’instabilité politique, le manque de soin adéquat pour les malades au sein des hôpitaux, l’inconfortabilité au niveau des moyens de transport publiques.
Faisons un “zoom” à l’inconfortabilité des citoyens à bord des “tap Tap” ou “minibus bwafouye” ainsi que les autres moyens de transport publiques.Un sociologue avisé Thieuriet Dirény a affirmé dans un extrait sur le système de circulationroutière en Haïti que dans les pays beaucoup plus avancés,le confort des habitants est de mise. Il est nécessaire que tous les passagers, enfants, vieillards etfemmes enceintes qui sont d’ailleurs les privilégiés, se sentent confortableà leur siège et commence leur voyage en toute quiétude. Chez nous c’est le contraire, “les conducteurs sont impatients et n’attendent pas que l’on soit bien installé avant qu’ils redémarrent” affirme une femme enceinte“. Sept (7) personnes par rang tel est l’exigence de tous les chauffeurs de Tap tap, sans faire attention aux poids des passagers et parfois les voitures ne sont même pas nettoyées pour accueillir les passagers” explique une adolescente.
Il est aussi important de savoir comment se protéger puisqu’un orthopédiste affirme qu’une mauvaise posture peut endommagerla colonne vertébrale, qui engendra plus tard des lésions vasculaires. Il faut toujours s’asseoir confortablement pour favoriser une bonne circulation du sang conclut-il.
En 2018, un des membres des syndicats pour une bonne circulation routière a annoncé lors d’une conférence de presse que tout homme, femme et enfant ont droit au confort à bord de tout véhicule publique, une démarche qui paraissait inutile car rien a changé dès lors jusqu’à aujourd’hui. Il y a aussi des instances non gouvernementales qui travaillent dans le domaine de la sécurité routière et malgré tout, les négligences restent et demeurent les mêmes, les accidents deviennent plus fréquents.