Les herbivores sont les plus exposés à attraper la maladie du charbon lorsqu’ils sont infectés par une bactérie appelée « bacilis anthracis ». Tout homme, femme en contact avec ces animaux seront infectés à leur tour. Cette maladie devient mortelle s’il n’est pas traité à temps.
Un fléau s’acharne sur l’île de la Gonâve depuis la fin du mois d’Avril selon nos sources, des plaques noires apparaissent sur la peau de certains habitants, quelques fois dans l’œil gauche d’abord puis dans l’œil droite. Il s’agit de la « maladie du charbon ». En 2018, un article du bulletin de la société pathologique exotique affirme que cette maladie a été découvert pour la première fois en 1986 dans le nord et au sud du pays. En 2019, les autorités de la santé ont retrouvé plusieurs cas de la maladie du charbon dans le département de la Grand-Anse plus tard dans les années 2000, on le retrouve presque partout à travers le pays.
« Ma fille n’a que 6 ans, depuis quelques jours, je constate une sorte d’inflammation qui apparaît sous son œil gauche et je croyais que c’était la piqûre d’un moustique. Depuis quelques jours, son autre œil a été aussi touché mais cette fois ci des plaques noires survient » a confessé la mère d’un enfant victime.
Selon Dr Johanne B Banatte, dermatologue haïtienne, il existe trois types de méthode préventive surnommé méthode de prophylaxie, contre cette maladie incurable : Premièrement, il est important de vacciner tous les animaux plus précisément les herbivores et au cas où ils sont infectés il est nécessaire de les tuer et les incinérer car c’est la meilleure façon d’être sûr d’éliminer cette bactérie. Deuxièment, il est obligatoire que tout cultivateur, boucher ou tout homme ayant un rapport restreint avec les animaux se fasse vacciner pour éviter d’être infectés. Enfin, une bonne cuisson des aliments est de mise en terme de précaution.
Elle poursuit pour dire qu’il y a un traitement pour cette maladie. On peut utiliser “la pénicilline” qui est un antibiotique efficace pour des cas non aggravés, pour des lésions cutanées puis une hospitalisation est nécessaire pour garder le malade en observation.
Les Gonaviens réclament l’aide des autorités concernées en vue de réduire voire stopper cette maladie qui sans tarder peut devenir incurable. Selon eux, une intervention rapide du Ministère de la santé publique et de la population est nécessaire car ils sont vulnérables par rapport à cette situation qui révèle catastrophique.