Depuis environ deux ans, les consommateurs et les commerçants de la commune de Tabarre se plaignent de la hausse prix des produits de premiers nécessité. Une situation qui leur porte préjudice car ce sont eux qui en subissent les conséquences. Il est 10h du matin, nous sommes au marché de la commune de Tabarre, des immondices et des boues hideuses occupent une partie du bâtiment. Malgré tout, les commerçants s’y installent quotidiennement pour assurer leur survie et celle de leurs familles.
La cherté de la vie c’est ce qui fait l’objet de leurs doléances car l’on peut constater que les activités de commerce sont pratiquement diminuées. « Les clients ne comprennent pas qu’on ne peut livrer les marchandises à bon marché car on risque de ne pas faire de bénéfice » nous explique l’un d’entre eux. Les détaillants et les grossistes sont plongés dans une totale incertitude face à cette situation alarmante, ils se demandent comment vont-ils rembourser les prêts qu’ils ont obtenus depuis quelques mois à la banque ? Tous abattu et désemparé, ils sollicitent que les autorités prennent toutes les mesures nécessaires pour pallier à toute cette dérive y compris la dépréciation de la gourde par rapport aux dollars américains, une triste réalité qui ralenti le pouvoir d’achat des familles n’ayant plus les moyens de nourrir leurs enfants.
Deux semaines de cela une marmite de riz vendait 60 gourdes, ce matin le prix s’élève à 70 gourdes affirme Martine, une commerçante détaillant. À côté de toute cette calamité, ils doivent payer l’espace qu’ils occupent chacun de façon individuelle régulièrement chaque samedi, déficit ou pas, c’est une obligation ». Ce sont des sans pitié, ils nous traitent comme des torchons, ils ne se soucie guère de ce que l’on traverse, ils ne veulent que s’enrichir a ajouté une voisine.
Les marchands et les consommateurs critiquent ce régime en place qui,4 ans après n’a pas pu tenir jusqu’ici leur promesse à savoir d’améliorer la vie des haïtiens, de diminuer l’inflation et le taux de chômage qui ne cessent de grimper. Jusqu’ainsi, les autorités n’ont annoncé aucune mesure concrète pour juguler la crise socio-économique que traverse le pays alors que la majorité de la population plongé dans la misère de jour en jour.